Un dimanche à la préfecture...

Publié le par Gérard PIEL

Les élections sénatoriales ne sont pas un moment de démocratie. Si les citoyens assistaient à cette parodie, ils prendraient encore plus leurs distances avec la politique.

Le corps électoral est désigné y compris dans les familles, les proches et les salariés. Comme le dit si bien la responsable socialistes des Bouches du Rhône, Samia Ghali qui sait de quoi elle parle, les voix sont souvent un retour sur subventions ou aides de la fameuse réserve parlementaire.

Dans les Alpes-Maritimes, l'UMP a donné le spectacle de sa division, dès l'annonce des résultats les cris de Mme Estrosi-Sassone emplissaient le salon de la préfecture. Avec au moins 250 voix échappant à sa liste, la chef de file de l'UMP désignée par le clan niçois criait à la trahison !

Il est vrai que les scores du FN et plus encore de Daunis avaient de quoi énerver les hiérarques. La chasse aux traîtres est donc ouverte...

Quant au maire de Mandelieu, Henri Leroy, il faisait triste mine jurant que l'on ne lui ferait plus.

A quelques mètres de là, la famille Tabarot savourait sa vengeance pas complètement assouvie car le poulain Bettati était battu de 3 voix !

Celles et ceux qui ont du souci à se faire, c'est la quarantaine de grands électeurs de droite qui en sont pas venus voter alors que le vote est obligatoire.

Pour la liste soutenue par le Front de Gauche le résultat correspond à notre attente et même un peu plus avec 69 voix, ce qui donne près de 100 voix à la gauche du PS. Ce qui montre bien que le sénateur Daunis a une nouvelle fois était élu par des électeurs de droite, ce qui n'étonne personne.

Voilà comment, en petit comité, on désigne des sénateurs qui ne servent pas à grand chose dans une 5e République moribonde, gangrenée par les petits jeux politiciens, les haines et les rancœurs.

Mais comptez sur les nouveaux élus pour faire marcher la réserve parlementaire et récompenser les affidés !

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