Nice-Matin et le pluralisme
Pendant la campagne des élections municipales, le quotidien local a joué le jeu du pluralisme en organisant des débats avec tous les candidats et en donnant la parole à toutes les sensibilités politiques. Il semble que, passé le moment électoral, le naturel revient au galop.
Trois exemples récents :
Le 1er avril, Manuel Valls est nommé 1er ministre : aucun représentant du PCF ni du FDG dans les réactions.
Rebelote le 3 avril après l’annonce du gouvernement…Pourtant , de Pierre Laurent à Jean-Luc Mélenchon, les réactions ont été nombreuses.
Le 3e exemple est tout frais. Aujourd’hui, Nice-Matin ignore la condamnation de Marine Le Pen : 10 000 € d’amende, condamnée pour « faussaire électorale ». La cheftaine de l’extrême-droite rejoint la longue cohorte des délinquants du FN. Cela a échappé à Monsieur Biscaye pourtant prompt à remplir son journal de faits divers.